Année 2009-2010

Vendredi 25 septembre 2009, 10h -13h Françoise Duthu, Discussion sur le livre Le maire et la mosquée – Islam et laïcité en Ile-de-France, L’Harmattan, 2008.

Vendredi 23 octobre 2009, 10h -13h  Intervenant : Mahmet Timera, professeur des universités à Paris 7 Denis Diderot et Directeur de recherches L’islam dans les communautés originaires d’Afrique subsaharienne.

Vendredi 20 novembre 2009, 14h-17h30 Martine Barthelemy et Guy Michelat ont présenté les résultats d’une enquête faite au Cevipof-Sciences Po. sur Les sensibilités laïques dans la société française aujourd’hui. 

Ce séminaire a été enregistré L’enregistrement figure dans 4 dossiers audio qu’il faudra récupérer sur l’ancien site. Par ailleurs les auteurs ont présenté leur étude dans une longue note Word qu’il faudrait peut-être renvoyer à un espace documentaire

Pour écouter l’enregistrement, cliquer ici

Vendredi 18 décembre 2009, 10h -13h . Birol Caymaz, maître de conférences agrégé du département de sciences politiques de la faculté de sciences économiques et administratives, et chef du département des langues étrangères de l’Université de Galatasaray (Istanbul-Turquie). : L’islam dans les communautés turques en France

Vendredi 19 février  2010, Discussion sur Le rôle de la finance islamique et l’intégration par l’économie avec la participation de Saer Saïd, membre du bureau d’Islam&Laïcité ; Anass Patel, Directeur de Stratégie chez DTZ investissement. Membre fondateur et président de l’association AIDIMM ; Sheikh Mohammad Patel– Membre d’ACERFI(Audit, Conformité Et Recherche en Finance Islamique), premier sharia board françaisainsi que de lacellule fiqh du Centre Islamique de La Réunion (CFCI)‏.

Vendredi 19 mars 2010, 14h-17h30 Monique Crinon et Marie-Laure Bousquet Séminaire sur Féminisme, Islam et laïcité

Texte de présentation du séminaire : Est-il possible de se définir simultanément comme musulman-e et laïque et, de surcroît, féministe ? Les discours actuellement dominants en France répondent à cette interrogation par la négative, se prétendant parfois savants tout en essentialisant l’islam, s’appuyant sur l’expérience de régimes existant dans les pays à majorité musulmane, et/ou sur les pratiques et théorisations de courants musulmans liberticides. Il va de soi que l’on peut « définir » laïcité et féminisme de façon telle que la réponse soit nécessairement négative, et tout débat par conséquent verrouillé. Les « labels » auto-attribués accompagnent toujours ces non-débats.

Il en est ainsi si l’on vide de sens les fondements même du principe de laïcité, tels que la norme et la jurisprudence les ont établis depuis 1882, et tels que repris au travers de nombreux textes de la Ligue de l’enseignement comme de la Ligue des droits de l’homme. La laïcité établit ainsi une distinction fondamentale entre l’État et ses fonctionnaires d’une part – l’un indépendant de toute institution confessionnelle, les autres étant de surcroît tenus à l’invisibilité de leurs options spirituelles – et l’espace sociétal et public d’autre part – les citoyens ou usagers dont les convictions et croyances peuvent s’exprimer en toute liberté, dans la stricte limite du respect de l’ordre public.

De même, la « définition » du féminisme peut intégrer le rejet par principe du port du foulard comme de celles qui le portent (par choix ou non), prêtant à cet attribut une dimension unique, d’oppression voire d’aliénation des femmes, indépendamment de la complexité et de la multiplicité des expériences empiriques. Il est possible, à l’inverse, de définir le féminisme comme l’ensemble des luttes et réflexions en faveur de l’émancipation universelle (le féminisme est un humanisme) des contraintes patriarcales. L’émancipation implique nécessairement la réappropriation par les femmes elles-mêmes des discours et normes les définissant, et l’existence d’alternatives leur permettant d’opérer leurs choix de vie propres.

Le Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE) s’est constitué contre l’adoption de la loi du 15 mars 2004, mais en faveur de la laïcité et d’un féminisme aux composantes multiples, qui se revendique de la lutte contre les rapports de domination des hommes sur les femmes, quelles qu’en soient les justifications subjectives des un-e-s et des autres.

Les deux intervenantes souhaitent déconstruire les stéréotypes pour contribuer à construire des réflexions basées sur l’étude et l’expérience plurielles, et ce à partir de deux perspectives distinctes et complémentaires : Monique Crinon (militante féministe, sociologue) : une histoire des rapports entre laïcité et féminisme, jusqu’à la normalisation (tant au sens de mise sous forme de loi que de consensus social) contemporaine d’une contre-définition de la laïcité, particulièrement dans un contexte de visibilité accrue de l’islam et des musulman-e-s. Marie-Laure Bousquet (coprésidente du Collectif Féministes Pour l’Égalité) : réflexions et actions internes à l’islam, témoignant de la constitution d’un espace de luttes et de droits, notamment sur la base de nouvelles interprétations des textes islamiques.

Vendredi 16 avril 10h-12h30: Raphaël Bloch-Lainé, professeur des écoles, formateur en français langue étrangère et diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris. La tradition soufie dans la France d’aujourd’hui. L’intervenant a mené des recherches sur l’accueil des enfants étrangers à l’école maternelle, ainsi que sur la place des collèges et lycées musulmans dans l’offre scolaire en France.

Vendredi 28 mai 2010, 14h-17h30 Débat sur  le thème des Jeunes musulmans en milieu scolaire et universitaire avec la participation d’un un représentant d’EMF (Étudiants musulmans de France) et deux chargés de mission de la Ligue de l’Enseignement (l’un pour le scolaire, l’autre pour l’extrascolaire).

 


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